Je me souviens que mon grand-père, un farouche défenseur de l’écologie, avaient des ruches dans son jardin. Mais je me souviens aussi que lorsqu’on venait lui rendre visite, on repartait souvent avec quelques pots bien remplis d’un délicieux miel, d’une couleur chaude et d’une texture gourmande et onctueuse à souhait !

Je me souviens encore de mon impatience à aller le voir quand arrivait le samedi qui était réservé pour une journée avec mon grand-père ! Je pense que lui aussi était impatient de me voir, ravi qu’il était de me faire découvrir ses petites princesses d’abeilles. Qu’est-ce que j’en apprenais des choses sur les ruches de mon grand-père et ses énergiques habitantes !

D’ailleurs, il a même fini par me transmettre sa passion pour l’apiculture, que j’en suis aujourd’hui à parrainer des ruches, vu que je ne peux pas avoir mes ruches dans mon appartement en ville. Du coup, je participe aussi à défendre notre survie, car saviez-vous que selon les avertissements d’Einstein et Steiner, « Si un jour les abeilles disparaissaient, l’humanité serait amenée à disparaître au bout de 4 ans » ? Cela fait réfléchir n’est-ce-pas ?

En effet, sans la pollinisation effectuée par les abeilles, la plus grande partie des cultures de fruits, de légumes, de cacao,…ne pourront plus perpétuer leurs espèces et l’agriculture serait du coup en réel danger. Cette petite leçon de sciences étant plus ou moins faite, je me souviens que mon grand-père utilisait des ruches Dadant en bois pour élever ses colonies.

Selon mon grand-père, ses ruches pouvaient produire chacune en moyenne jusqu’à 40 kg de miel par an. Difficile de croire que dans cette construction de 42 cm x 26 cm avec son chapeau recouvert de tôle, un essaim de courageuses abeilles d’un poids total entre 1,5 et 2 kg puissent produire une telle quantité de miel. Et pourtant !