Je me souviens d’avoir lu le célèbre roman 1984 en une nuit ! Cet ouvrage a tellement fait parler de lui, que cela a piqué ma curiosité. J’étais si absorbée par ma lecture, j’étais tellement passionnée par les personnages que je n’en ai pas vu le temps passer !
Je me souviens encore du sentiment que m’a inspiré Winston Smith, le personnage principal, au fil des pages de ce roman 1984. Une admiration mêlée de fascination m’avait envahi, à mesure que je plongeais au cœur de la passionnante histoire qui se déroulait à Londres en 1984, pendant ces temps où le Parti communiste opérait certaines manipulations politiques pas très orthodoxes.
Je me souviens que Smith n’hésitait pas à révéler les règles du Parti, dont la domination politique se trouve au service de la manipulation psychologique. Le fameux « Big Brother » qui s’imposait comme un surveillant tyrannique, et qui s’immisçait jusque dans l’intimité des gens m’avait marqué. La société était pourrie de partout et même depuis l’intérieur : les parents étaient espionnés par leurs enfants, lesquels n’hésitaient pas à les dénoncer.
Je me souviens aussi de l’absolu contrôle décrit par l’auteur de 1984, que le gouvernement détenait sur la population. Même un geste inopiné, une attitude fortuite, pouvait entraîner une arrestation. La population était poussée à travailler jusqu’à n’en plus pouvoir, afin de la plonger dans une fatigue extrême, ce qui facilitait leur soumission et leur docilité face aux manipulations du Parti. Tout sursaut de rébellion était ainsi tué dans l’œuf. En outre, la torture était une pratique courante et généralisée, preuve que seule la loi du plus fort régnait en maître.
Mais ce qui m’a le plus attristée dans ce roman politique, c’est lorsque mon héros avait osé franchir les barrières de l’impossible en rencontrant Julia. Cette jeune femme membre de la « Ligue anti-sexe des juniors » lui déclare discrètement sa flamme malgré les interdictions imposées par le Parti en matière d’amour et de sexe. La fin de leur union qui s’était soldée par leur arrestation, leur torture et voire leur soumission envers le Parti a été bouleversante.
Je me souviens qu’à la fin de mon livre, je me suis surprise à espérer de toute mon âme que le monde ne devrait jamais plus vivre de telles atrocités, et que les gouvernements qui se succéderont ne devraient plus avoir besoin d’un Big Brother d’aucune sorte que ce soit pour diriger leurs pays ou pour rester au pouvoir !