Ce n’est jamais évident de faire confiance à des inconnus surtout quand vous devez les introduire chez vous. Et c’est un choc quand ces personnes vous déçoivent comme une femme de ménage qui ne fait pas bien son travail.
Un bon début
Je venais d’obtenir une promotion. Cela signifiait que j’allais avoir plus de travail donc que j’allais être trop fatiguée ou trop occupée pour faire le ménage. Mais que par contre, avec mon nouveau salaire, je peux me permettre les services d’une femme de ménage pendant quelques heures par semaine. J’avais un peu regardé sur internet. Je suis allée sur les sites d’agence comme dwého et autres. Je me suis également rendue sur des forums et j’avais vu qu’il était possible de recruter soi-même sa femme de ménage.
Dans ma grande naïveté ou simple question de malchance, j’avais opté pour cette seconde possibilité. Cela signifiait que je devais passer une annonce (je l’avais fait en ligne) et ensuite faire passer un entretien. Je suppose qu’on passant par une agence, cela m’aurait pris moins de temps, mais au bout de quelques semaines, j’avais cru trouver la perle.
Au début, tout se passait très bien surtout que je vérifiais le travail. Et au fil du temps, je me suis relâchée. Je lui faisais pleinement confiance jusqu’au jour où en faisant tomber ma montre qui avait glissé sous un gros canapé, j’avais vu l’énorme tas de poussières qui était au-dessous. Cela m’a fait un choc, je dois l’avouer. Cela m’avait tout de suite rappelé une autre histoire de femme de ménage peu scrupuleuse. Jusqu’où ma femme de ménage était-elle allée ?
Actions entreprises
Dans la mesure où j’avais le statut de particulier employeur, je savais que j’avais des droits de vue sur son travail, que je pouvais recourir à toute une série de procédures pour qu’elle s’en tienne à notre contrat initial, c’est-à-dire nettoyer ma maison. Cela fait que ce tas de poussière ne devait pas être là. Soit elle était négligente soit elle l’avait planqué là délibérément.
Comme elle passait chez moi pendant que j’étais au travail, nous ne nous croisions jamais. J’avais commencé par la plus simple : lui envoyer une convocation en précisant qu’elle devait venir chez moi à une heure et une date précise. Je savais que je ne pouvais pas la licencier sans avoir entendu ses explications même si après avoir regardé un peu partout, la saleté ne se tassait pas que sous le gros canapé. Après l’entrevue, j’avais alors compris qu’elle avait des problèmes de santé et qu’elle était trop fatiguée pour déplacer les gros meubles. Heureusement pour moi, cette histoire s’était bien terminée. D’un commun accord, nous avons décidé qu’elle arrêterait de travailler à mon service.